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LE PREAMPLI

 

 

 

 

Pourquoi un préamplificateur ?

Afin de répondre à cette question, il est nécessaire de comprendre l'importance de ce maillon méconnu et négligé dans les performances d'une restitution de haute qualité.

Son apparente simplicité cache bien la difficulté que représente la réussite de cet élément. Elever le signal des sources à faible niveau sans déformer, atténuer sans étouffer, adapter l'impédance afin de conserver la dynamique et la bande passante du signal destiné à attaquer l'amplificateur sont les fondamentaux imposés au préampli.

Pour répondre aux critères qualitatifs recherchés, plusieurs solutions sont possibles. Depuis des décennies de recherches, les expériences se comptent par centaines depuis le simple potentiomètre à piste jusqu'à l'usine à gaz bourrée de tubes et boucles compensatrices de tout poil... Malheureusement, très rares sont les réalisations abordables qui s'approchent des termes espérés de transparence, dynamique et bande passante tout en dispensant une grande musicalité.

Le niveau élevé du signal de sortie des sources modernes permet de s'affranchir la plupart du temps de l'étage élévateur. Nombreux sont les d'audiophiles qui conscients de la difficulté d'obtenir un bon niveau de transparence mettent en oeuvre un préampli "passif". Les solutions se présentent sous plusieurs formes possibles : simples pistes carbone, réseaux résistifs, autotransformateur et transformateur avec prises de sorties intermédiaires... L'échelle de prix va de 15 à 1.500 €.

Si cette voie, pour les meilleurs choix, permet d'aller très loin dans le naturel et la transparence de la restitution, elle ne permet pas de respecter la fonction d'adaptation d'impédance et, si le résultat s'avère déjà bien supérieur à un montage actif "approximatif" il reste néanmoins une petite frustration, notamment en terme de dynamique, voire de bande passante. Pour répondre aux attentes de l'audiophile exigeant, il est donc indispensable de mettre en place un étage d'adaptation d'impédance en aval de l'atténuateur. Ce supplément de vie permet de driver tout type d'amplificateur avec aisance et brio.

Une fois passées les longues heures d'écoutes, d'expériences de matériaux et d'essais de montages (ex: étages à tubes, auto-transfos Sowter, réseaux résistifs Schalco, transfo. Chrétien, Partridge, Alps, divers câblages,...) une solution pour répondre au cahier des charges a été retenue. Il s'agit d'une atténuation par transformateurs de très haute qualité, bobinés avec du câble argent pur sur tôles spéciales, suivis d'un circuit abaisseur d'impédance (étage buffer hautes performances) alimenté symétriquement sur batteries. La mise en oeuvre est renforcée par un câblage argent cryogénisé, condensateurs très faibles ESR et papier huilé ainsi qu'une connectique de haute qualité.

 

Vue intérieure du montage préampli décrit (on distingue les 2 transfos spéciaux, la carte active d'adaptation d'impédance, les selecteurs de niveaux et d'entrées, alimentation sur batteries dessous)

 

Ce montage, sans faire appel à une grande technicité de mise en oeuvre, permet sous un budget évolutif et raisonnable (à partir de 500 €) de se hisser au plus haut niveau de la reproduction musicale.

ALIMENTATION SUR BATTERIES (le seul moyen de s'affranchir totalement des problèmes liés au secteur !)

 

BOITIER ALIMENTATION SUR BATTERIES